L’écovolontariat
Journal les Devoir –Publié le 15/08/2015
Article parue dans le Long Courrier
Réponse par Anne-Marie Parent au courrier de Nadine Ozkan
publié le 23/08/2015
http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/447402/long-courrier
« Ma fille et une amie, qui ont 20 ans, projettent un voyage d’écovolontariat (bénévolat pour la faune) pendant les deux semaines autour de Noël. Je pense qu’il serait préférable qu’elles aillent vers le sud pour éviter trop de décalage horaire dans une si courte période (par exemple, le Costa Rica).
« Connaissez-vous des agences qui organisent ce genre de voyage ? J’aimerais que tout soit pris en charge : le transport de et vers l’aéroport, le logement, etc. Merci pour votre chronique, que je lis chaque semaine avec grand plaisir. »
Nadine Ozkan
D’abord, il faut faire attention avec le terme écotourisme, qui est abondamment galvaudé. Voir des plantations ouvertes aux touristes sous forme d’aide, par exemple, relève maintenant de l’écotourisme, comme une sorte d’appellation non contrôlée. Aussi, on doit s’assurer que les sommes d’argent soient redonnées à la communauté accueillante.
Il faut également faire attention à ce que veut dire « bénévole » : travailler des centaines d’heures sans être payé pour aider une communauté ou bosser pour un exploiteur terrien qui y trouve son compte sur le dos de la communauté ? Certaines agences détaillantes dans ce créneau tirent aussi leurs bénéfices sur les billets d’avion, les transferts, etc.
Au Costa Rica, je connais un endroit qui s’est spécialisé depuis des années dans la sauvegarde des paresseux. On y emploie des spécialistes, mais aussi des bénévoles pour nettoyer les cages, donner le biberon aux plus petits, faire manger les plus faibles… Ça vaut la peine de les contacter.
Une anecdote : quand un paresseux décide d’aller aux toilettes le lundi du haut de son arbre, il arrive en bas le jeudi pour se soulager… Vous pouvez aussi consulter le site de l’émission télé Partir autrement, alors animée par Yves Pelletier.
Bonnes adresses
La question portant sur les cours d’espagnol a suscité de nombreuses réponses depuis deux semaines. La dernière vient d’Anne-Marie Parent, journaliste en tourisme…
« En réponse à ta lectrice qui s’informait des cours d’espagnol sans loger dans une famille d’accueil (Le Devoir, 25 juillet 2015) : je connais une jeune femme de Montréal qui organise des cours d’espagnol à Grecia, au Costa Rica.
« Elle a vécu là-bas et monté une petite agence en collaboration avec une école, permettant de prendre des cours ou même de faire de l’aide humanitaire.
« Il est possible de se loger dans une villa plutôt que dans une famille d’accueil. Il s’agit de Johanne Gervais et tout est dans son site. »